Le dénouement d'une si longue histoire
Et les autres enfants, que deviennent-ils ? Capiam grandit,
et si le "nid" des Orlithe des en pleine guerre, l'avantage, c'est
que à l'extérieur, cette petite famille s'entend bien. Faranth, Kylara, Canth
et Capiam sont maintenant au même lycée, et tous entre eux s'entendent plutôt
bien. La maison du marais est sur la route du lycée, et plutôt que de se faire
ramener par la limousine de l'Orlithe, ils préfèrent rentrer à pieds. Là,
Kylara et Capiam discutent de la fac. Capiam est prêt à y aller, il ne lui
manque plus que l'autorisation de son père, alors que Kylara est bien trop
jeune.
-Roh, Capiam, dis donc, tu m'inviteras, quand tu seras
là-bas, hein ? Comme ça, je pourrai découvrir le campus avant tout le monde et
ils seront tous verts au bahut !
-Ouais, bien sur p'tite cousine, mais t'emballe pas, papa
n'a pas encore dit oui.
-Ah. Bon, ben je dois y aller…"
Hé oui, le sujet du père de Capiam est toujours sensible !!
Capiam hocha la tête et sourit. Il savait bien que ses
cousines avaient une dent contre son père. Mais qu'est-ce qu'il y pouvait, lui
? Il se contenta de rentrer et de préparer le souper du soir. Car ce soir,
c'était le grand soir, il allait parler de l'université à son père.
-Papa, faut que je te demande un truc.
-Oui, de quoi ?
-Ben heu… De l'université, en fait…
-Ah. Il est donc temps ?
-Ben heu, en fait, je me demande s'il n'est pas temps que
j'y aille.
-C'est toi qui décide, mon grand.
-Ah bon ?
-Tu parais surpris. T'attendais tu à ce que j'ai le même
caractère que Mirrim ?
-Ben un peu en fait.
-Mirrim a ses raisons d'empêcher Faranth d'aller à la fac.
Je n'ai aucune raison de t'en empêcher, je ne vois pas pourquoi je le ferais.
Ça me rend triste que tu t'en ailles, mais je savais que ça finirait par
arriver."
Capiam sauta dans les bras de son père.
-Oh papa, t'es vraiment formidable !
-Ah ! Ah ! Merci bien !
-Et puis je ne m'en vais pas pour toujours, je reviendrai tu
sais !
-Mais j'espère bien, mon garçon !
-Hé hé,
trop fort ! Ecoute, faut que j'aille le raconter à mes copains. Je sors, je
rentre pas tard
Alain hocha la tête. "Ah, la jeunesse…"
murmura-t-il… Sa solitude fut cependant de courte durée. Il reçut immédiatement
après un coup de fil de Mirrim lui annonçant sa venue. Le temps qu'il se change
pour la recevoir, elle sonnait à sa porte.
-Bonjour mon amoureux !
-Bonjour mon douce, lui répondit Alain en l'enlaçant.
Qu'est-ce qui te met de si bonne humeur ?
-Juste ta présence, mon cœur…
-Juste ? Et bien c'est flatteur…
-Oh, excuse moi, c'est juste que… à la maison, c'est pas ça.
Depuis le départ de Paco, tout va de travers…
-Tout n'est pas de la faute de Paco. Ça a presque coïncidé
avec l'arrivée de Valentine, non ?
-Oui, c'est sûr, tu as raison. C'est juste que… ça m'énerve,
voilà tout.
-Hé oui. Mais aujourd'hui, ma douce, j'ai une proposition à te
faire qui va te faire changer d'humeur ?
-Ah oui, quoi ?