Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les histoires d'Elise
19 septembre 2005

L'arrivée de la cinquième génération

Voici la suite de la chronique qui a débuté sur le site officiel des sims : A la conquête de Ruatho, Legacy challenge. Comme son nom l'indique, il s'agit de la réalisation du legacy challenge, épreuve bien connue chez les joueurs de Sims 2. Le début est en cours de rappatriement depuis le site officiel, et se trouve dans la catégorie Le début du Ruatho.
Ne vous laissez pas rebuter en vous disant "Encore un legacy !!". Je n'aurai pas la prétention de me lancer des fleurs, mais mes fidèles lecteurs ;) disent eux-mêmes que j'ai réussi à camoufler le legacy sous une histoire. Alors, pourquoi ne pas se laisser tenter ? :D

Bonne lecture !

Dernier épisode du 13 mars 2006  chromearrowwht1

lbar_039

2491

Les jumeaux rentrèrent donc tout de suite sur le campus. Alain prit à peine le temps de poser ses bagages et fila voir Mirrim, le cœur déchiré. Sur la route, il ne pouvait empêcher ses larmes de couler…
Enfin, il arriva en vue de l'association des Orlithe. Mirrim, qui guettait son retour, se rua hors de la maison et se jeta sur Alain pour l'embrasser. Alain, la mort dans l'âme, n'eut pas le courage de la repousser tout de suite ; il savait que c'était le dernier baiser qu'ils partageaient.
Enfin, il rompit leur étreinte. Il prit Mirrim par les épaules et la regarda dans les yeux.
-Mirrim, rentrons s'il te plait. J'ai beaucoup de choses à te dire.
-Tu vas me raconter ce que vous voulait ce notaire ?
-Oui. Viens.

250

Arrivés à l'intérieur, ils parlèrent. Alain lui expliqua tout :
"Mirrim, ma douce, le notaire m'a appris quelque chose de terrible Je préfère aller droit au but plutôt que de tourner autour du pot. Ton oncle Sebell, tu t'en souviens ?
-Bien sûr, mais que vient-il faire là ?
-Sebell a eu une aventure avec ma mère, il y a environ 18 ans. De cette aventure sont nés deux bébés… Marc et moi.
-Quoi ?! Mais tu veux dire qu'alors… alors…
-Oui, Mirrim. Ça signifie que nous sommes de la même famille tous les deux. Ce qui signifie, pour moi, que…
Alain étouffa un sanglot.
-ça signifie que nous ne devons plus rester ensemble.
-Noooooooooooooooooon ! Alain, ça n'est pas possible, il faut vérifier, je ne peux pas accepter ça, je t'aime trop !!
-Mirrim, il faut accepter cette vérité ! Il n'y a rien à vérifier, le notaire est l'exécuteur testamentaire de Sebell, mon PERE ! Souviens toi, Menolly a dit un jour que j'avais un curieux air de famille, mais qu'elle n'arrivait pas à définir d'où.
-Nooon…
Mirrim s'écroula en sanglot dans les bras d'Alain. Ils restèrent longtemps enlacés, jusqu'à ce que la nuit tombe, sanglotant, sans dire un mot. Alain, à bout de force, se força à partir lorsque Brekke rentra, lui expliquant la situation en quelques mots prononcés d'une voix cassée avant de lui confier celle qu'il considérait la veille encore, comme la future mère de ses enfants.

251

Dès lors, Brekke ne quitta plus sa cousine. Personnellement, son lien de parenté avec Marc et Alain la laissait de glace… Marc était oublié depuis longtemps, et son souvenir écrasé par toutes les conquêtes qui avaient suivi. Mais Mirrim… Elle n'avait plus goût à rien. Brekke avait même dû l'empêcher de partir de la fac pour aller s'installer le plus loin possible.
"Mirrim, tu ne peux pas partir comme ça. Pense à la famille ! Et toi qui parlais de tes responsabilités avant d'arriver ici !
-La famille ? Ma mère a fichu le camp, pour mon père, je ne suis que l'héritière. Il n'y a vraiment que toi, mais ta présence me fait trop penser à… Et puis mes responsabilités ?? Je suis sure que tu ferais une très bonne héritière.
-Mirrim ! Mais tu bosses depuis toute petite pour ça !
-Non. Maman me faisait bosser. J'ai juste pris le pli.
-Mais tu ne vas pas gâcher toutes ces années de boulot. Et puis, je ne veux pas être l'héritière ! De toute façon, tonton Jancis refuserait, ça c'est sûr."
Mirrim eut un petit sourire triste.
-Moi non plus, je ne veux plus être l'héritière. Je m'en fiche. A quoi ça me servirait si Alain n'est pas là pour partager ces moments avec moi ?
Brekke se leva et prit sa cousine dans ses bras. Mirrim, à nouveau, pleurait. Elle pleurait tant depuis qu'elle savait !
-Mirrim, lui dit-elle d'une voix douce, laisse toi le temps d'y voir clair. Ne prends pas de décision hâtive. Avec du temps, tu rencontreras d'autres personnes, tu verras les choses autrement. Regarde, rien que le vendeur de plat chinois, ou ce type qui se balade tout nu sont prêts à vendre père et mère pour être avec toi.

Pour toute réponse, Mirrim s'enfouit un peu plus dans les bras de Brekke et y pleura longuement.

252

Les choses évoluèrent peu. Mirrim suivit le conseil de Brekke de ne pas prendre de décision hâtive, et resta sur le campus. Brekke, de toute façon, supposait que c'était dans l'espoir d'entrapercevoir Alain qui était toujours ici. Mais elle ne croisait que Marc (il faisait lui aussi économie) qui ne lui disait rien d'autre que "Alain préfère ne pas te voir, ça le fait trop souffrir. Il n'a vraiment pas le moral".

Alors, Mirrim errait. Elle se levait, allait en cours quand elle devait et restait plantée devant la télé le reste du temps. Brekke prit les choses en main un certain temps : elle persuadait ses amants de faire les devoir de Mirrim, elle ramassait elle-même les simflouzes sur les arbres pour le projet de fin de cursus de Mirrim. Mais difficile de mener ça de front avec ses propres études de psycho et ses nombreux amants qui défilaient !
253

Alors un matin, au petit déjeuner, elle décida de changer de tactique. Apparemment, maintenir Mirrim dans une boule de ouate ne la faisait pas réagir. Il fallait la bouger et relancer la machine !
-Mirrim, j'aimerais qu'on ait une discussion sérieuse toutes les deux.
-Mmmm ?
-Voilà à peu près 6 mois que tu te complais dans ton malheur. 6 mois que je récolte de l'argent pour toi. 6 mois que je te fais faire tes devoirs. 6 mois que je fais le ménage (beuark !). Je continuerais à le faire si je savais que ça pouvait t'aider. Mais je n'en ai pas l'impression.
-Ce qui veut dire ?
-Que je ne vais plus faire ces choses pour toi. Je pense que tu devrais avoir eu le temps de te remettre, au moins un peu, suffisamment pour retrouver le contrôle de ta vie.
-Je n'ai goût à rien. Je n'ai pas envie de faire toutes ces choses…
-Je sais, mais je voudrais que tu les fasses quand même. Tu ne peux pas rester toute ta vie comme ça !
-Mais… sniiiif… Tu sais, je… je pense à lui… Je… je l'aime toujours.
Décontenancée, émue, Brekke préféra se lever et commencer à partir. Elle avait mal en voyant sa cousine comme ça.
-Essaie de faire l'effort de faire autre chose. Je crois que tu penseras moins à lui. Je t'aiderai, mais il faut que tu fasses des efforts. Je te laisse réfléchir à ça.

254

Dès qu'elle fut dehors, Brekke fondit en larmes. Malmener Mirrim comme ça lui fendait le cœur, car les deux cousines étaient devenues plus proches que jamais durant leur cohabitation à la fac. Pour tenter de se changer les idées, elle fila directement en centre ville, histoire d'essayer des vêtements. Ben oui, elle n'en achetait pas pour aider Mirrim à faire son projet, mais ça n'empêche pas d'essayer non ? Surtout qu'en cours d'essayage, elle rencontra une de ses "connaissances", Sébastien, un séduisant rouquin qui la faisait craquer en ce moment. Il semble même qu'elle l'ait invité dans sa cabine d'essayage, histoire de se réconforter un peu…
Bref, en tout cas, quand elle revint à la maison, Mirrim avait l'air d'avoir réfléchi. Elle promit à Brekke de faire tout son possible pour retrouver ses activités "d'avant". Mais elle n'avait pas envie de rencontrer quelqu'un. Rencontrer des gens discuter, ça oui, mais elle savait que "l'amour n'était plus pour elle".
Brekke la prit dans ses bras et la félicita. Mais son petit sourire en coin en disait long sur ce qu'elle pensait de sa dernière phrase : "Pff, tu verras bien petite sotte, si l'amour n'est pas pour toi ! S'il y a au moins une chose que j'ai apprise, c'est qu'il y a de l'amour pour tous ceux qui en veulent, sur cette terre. Et quand ça te reprendra…

Pendant de temps là, à Ruatho :

255

Et pendant que les deux cousines tentaient de recouvrer un certain équilibre, ça chauffait dur à la maison. Après toutes ces années, Menolly avait fini par prendre son parti de son état de ressuscitée, et l'amitié de Meer avait grandement aidé à une stabilisation de son état de santé (y compris les médicaments, tout de même). Reprenant donc confiance au fil du temps, elle re-contacta ses anciens petits amis pour… Hem, vous voyez bien, pourquoi.
Mais ça n'a pas plus à tout le monde à la maison ! Jancis me demanderez-vous ? Naaan, Jancis faisait plutôt profil bas depuis l'enfermement de Karène. C'est Léo, tout simplement, en rentrant du boulot, qui tomba sur Menolly en pleine drague, et ça l'a choqué, voyez-vous…

256
Et ce cafteur, il a tranquillement attendu que Meer rentre du boulot pour tout raconter !
"Meer, ma chérie, tu te rends compte ? J'ai surpris Menolly en train de draguer cette après-midi !
-Ah bon ? C'est drole, ça lui avait passé, cette habitude de coureuse… ça lui aurait donc repris ?
-Mais on dirait bien ! C'est épouvantable !
-Pourquoi tu le prends si mal, mon chéri ?
-Meer, elle est MALADE !
-Oui, mais elle se soigne, non ?
-Non, elle maintient son état. Elle est toujours contagieuse, tu ne te rends pas compte, ma chérie ! Elle pourrait contaminer tous ces gens, elle ne peut pas se permettre de faire ça !"
Meer tourna longtemps la chose dans sa tête. Elle alla voir par elle-même si Menolly avait repris ses mauvaises habitudes. Et constata bien évidemment ce qu'il en était…
2571
Un soir, Meer finit par déclencher la discussion. Elle avait longuement observé Menolly et s'était rangé à l'avis de Léo : ce qu'elle faisait était déraisonnable. Elle invita donc Menolly avec elle dans le bureau.
"Nolly, je me suis aperçue que tu avais recommencé à draguer à tout va.
-Oui, hein, tu as vu ? C'est signe que le moral revient ! Depuis le temps…
-Nolly, le moral, peut-être, mais la santé ?
-Quand le moral va, ça aide bien, pour la santé, non ?
-Moui…
-Mais qu'est-ce qui se passe ? Tu n'as pas l'air contente…
-C'est vrai que je ne suis pas très contente… Tu ne te soucies vraiment pas des gens, je trouve ! Toi, tu vas peut-être pas trop mal, mais est-ce que tu te rends compte de tous ces gens que tu pourrais infecter ? Et combien il y en a d'ailleurs ?"
Menolly répondit d'une toute petite voix :
"Ben cette après midi, au centre commercial, ça faisait… 30
-Trente ?!? Mais enfin, est-ce que tu réfléchis un peu ?? J'étais la plus heureuse du monde quand je t'ai fait revenir des morts, mais aurai-je d'autres morts sur la conscience ? Ne peux-tu pas te retenir, bon sang ?"

258
Menolly baissa la tête et commença à sangloter.
"Meer, je pensais que toi au moins tu comprendrais. Tu es la personne de la famille qui compte le plus pour moi. Que tu aies cette opinion de moi me rend terriblement malheureuse.
-Mais alors arrête ! Et tout se calmera !
-Mais Meer ! Tu sais que j'ai besoin de cette chaleur humaine pour me sentir bien ! Je me sens de mieux en mieux depuis que je revois mes anciens amants ! Et puis je prends mes précautions, tu sais, je ne fais pas ça de façon écervelée…
-Peu importe… Le risque zéro n'existe pas. Je suis peut-être intransigeante, mais c'est ce que je pense. Je… Nolly… Je ne cautionne vraiment pas ce que tu fais. Fais en ce que tu en veux, mais c'est ainsi." 

A la suite de cette discussion, les relations entre Meer et Menolly ne cessèrent de se dégrader, au grand regret de chacune d'elles, pour couronner le tout. Mais elles étaient toutes deux persuadées d'être dans le vrai. Cette ambiance chagrina tellement Menolly qu'un jour elle décida de quitter la maison.
"Meer, j'en ai assez, c'est trop dur, je préfère partir d'ici.
-Tu n'es pas obligée, tu sais. Meer répondit froidement, mais la lueur d'inquiétude dans ses yeux démentait son ton.
-Si, vous me désapprouvez tous, c'est trop dur à gérer. Je n'ai pas d'enfant, pas de mari, je préfère partir et laisser la maison à ceux qui en ont."

259
Et hop, à peine quelqu'un part que quelqu'un d'autre arrive, dans cette maison. Brekke vient de rentrer et poser ses valises dans l'ancienne chambre de Menolly. Il était tard et seul Léo était encore debout.
"Papa ! Viens ici que je te fasse un bisou !
-Brekke ! Ma petite chérie ! Tu es déjà rentrée ? Comment vas-tu ?
-Ben écoute moi, ça va plutôt bien. Ma fête de fin d'étude était super, mais je te raconterai tout ça plus tard. Vous avez eu des nouvelles de Mirrim ?
-Boh, pas plus que d'habitude. Elle n'appelle pas très souvent, tu sais… "
Brekke se mordit la lèvre.
-Moui, je sais. Elle ne va pas très fort. Un chagrin d'amour.
-Ah ? Oh, elle est jeune, ça lui passera…
-Oui, c'est ce que je lui ai répété. Dis-moi, sinon, vous n'avez pas eu non plus de nouvelles des jumeaux Lamy ?
-Qui ça ? Ah, oui, ces deux garçons qui vous rendaient souvent visite ? Non, pourquoi ?
-Oh pour rien, pour rien. C'est bizarre, tout de même…"
Léo ne releva pas. Il tombait de sommeil et ne pensait plus qu'à son lit.

260
Bizarre, aurait également pensé Mirrim si elle s'était attardée à réfléchir à ça. Mais elle n'y réfléchissait guère. Le départ de Brekke la touchait plus qu'elle ne le pensait. Mais bon, elle se disait qu'il ne restait plus qu'un semestre, après tout.
Un semestre à récolter des simflouzes et à bosser. Elle avait également une vie sociale développée, avec beaucoup d'amis, mais aucun homme en vue. Et pourtant, ça n'était pas faute de prétendants ! Comme lui avait dit Brekke, Le livreur de plat chinois et le mec qui se balade tout le temps tout nu lui couraient après sans arrêt. Parfois, en se retournant, elle trouvait l'un des deux derrière elle, un cadeau à la main. Boh, parfois le mec tout nu, Paco, se contentait de se trémousser tout nu devant elle, mais elle avait appris à faire avec et à ne plus être surprise.

261
Tant bien que mal, elle continuait à avancer et finit même ses études. Elle rentra immédiatement à Ruatho, assez fière, quand même de ses résultats. A peine quelques jours après son retour, son père la convoqua dans son bureau.
"Bien, Mirrim, maintenant que tu as fini tes études, il va être temps d'assumer le rôle d'héritière auquel on te destine depuis ta plus tendre enfance.
-Et bien puisqu'il est temps, allons-y. Comme tu l'as dit, vous m'avez préparé à ça depuis longtemps. En plus, tu ne m'as pas demandé, mais j'ai eu mon diplôme avec félicitations ! Grâce à mon projet que j'ai réussi à mener.
-Oui, hem, c'est bien, mais ça ne presse pas…
-Comment ça ?
-Et bien, tu as tout ton temps pour reprendre l'Orlith Corporated. Je l'ai fait prospérer plus que mes prédecesseurs, je pense que tu as tout le temps d'apprendre avec moi toutes les ficelles, pour éviter de tout gacher.
-Humpf, merci de ta confiance !
-Ahem, désolé, mais tu vois ce que je veux dire ? Enfin bref, ce qui m'interesse, c'est l'autre partie de tes responsabilités. Heu…
-Mais de quoi parles-tu, enfin ?
-Je parle de ton mariage, voilà !

262
-Quel mariage ?? Je n'ai pas l'intention de me marier !
-Et bien, tu dois donner un héritier à la lignée, pour assurer l'avenir. Or, je n'ai pas l'impression que tu aies de petit ami…
-Ce n'est pas quelque chose dont je souhaite parler avec toi.
-Ah oui ? Et bien moi je veux en parler ! Tu dois trouver un père pour les futurs héritiers des Orlithe ! Et si tu n'as personne, ne te fais pas de souçis, j'ai trouvé des prétendants qui t'iront très bien !
-Mais qu'est-ce que tu en sais, enfin ! Je ne veux pas parler de ma vie amoureuse, mais sache que je n'ai pas l'intention de me marier ! Si tu veux des héritiers, je pourrais toujours en adopter.
-Ah non ! Il faut que le sang de Grand-Mère Moreta coule dans ses veines ! Je te préviens, trouve toi un mari, ou c'est moi qui t'en trouves un !
-Et comment tu comptes me forcer, exactement ?
-J'ai plus les moyens que tu croies… J'ai le bras long, je peux pourrir la vie de pas mal de tes amis, à commencer par Brekke, s'il le faut"
Hors d'elle, Mirrim bondit du canapé et sortit de la pièce en hurlant "Tu es ignoble !!" à son père.
Resté seul, celui-ci se releva péniblement et marmonna pour lui-même :
"Pense bien ce que tu veux. L'essentiel, c'est le rejeton…"

263
Après ça, Mirrim fulminait. Elle laissa passer quelques jours à réfléchir et se rendit à l'évidence : elle ne voulait pas que d'autres souffrent à cause d'elle. Il lui fallait un mari ? Et bien elle en trouverait un. De toute façon, ce ne pourrait être Alain, alors... Après mure réflexion, elle prit son carnet d'adresse, et appela Paco. En quelques mots, elle lui proposa de venir habiter chez elle. Ni une ni deux, Paco fit ses bagages et rappliqua.
Curieusement enjouée, Mirrim fit les présentations dès que Paco eut franchi le seuil de la porte.
-Jancis, je te présente mon nouveau copain, Paco.
-Aaaaaaaaaaaaah ! Paco ! Enchanté mon garçon ! Soyez le bienvenu chez nous ! Mirrim, ma chérie, je n'aime pas beaucoup quand tu m'appelles Jancis. Appelle moi papa.
-….
-Hum, bref, reprit Jancis. Alors, Paco, il parait que vous venez de finir vos études ?
-Tout à fait monsieur.
-Bon, fit Mirrim, je vous laisse faire connaissance, je monte."

264
Peu de temps après, Paco rejoint Mirrim dans leur future chambre. Mirrim l'invita à s'allonger pour discuter.
Elle fut on ne peut plus franche avec lui. Son cœur était pris par un amour impossible, et son père voulait la marier de force. Elle préférait donc s'unir avec quelqu'un pour qui elle avait au moins de l'affection plutôt que de se retrouver avec quelqu'un qu'elle ne connaîtrait peut être même pas.
"Tu es en train de me dire que tu n'es pas amoureuse, Mirrim, non ?
-En quelque sorte. Je ne veux pas te mentir, je ne veux pas t'embarquer là dedans malhonnêtement.
-C'est bien. Pour ma part, je suis un scientifique, tu sais. Et ce côté scientifique me pousserait à partir en courant. Mais parfois, il faut savoir écouter son cœur. Je suis amoureux de toi depuis que je t'ai vu. Je serai idiot de refuser.
-Mais… ça ne te dérange pas que je ne sois pas amoureuse ?
-Pas tant que tu me respectes et que tu me dis toujours la vérité. Et pour tout t'avouer, je pense que ces choses là peuvent venir avec le temps. Tu finiras peut-être par l'oublier, ton amour impossible."

265
Et pendant que les deux futurs époux faisait le point sur leur future vie sentimentale, Brekke avait compris le fin mot de l'histoire et se marrait comme une baleine.
"Et bien ma petite fille ? lui demanda sa mère, pourquoi tu ris comme ça ?
-Hi hi hi ! Et bien Paco !
-Quoi Paco ?
-Hi hi hi ! Mirrim ne l'a pas choisi pour rien ! C'est un sim-nu !
-Quoi ? Tu veux dire ces mecs qui se baladent tout le temps à poil ?
-Ouiiiiiiii ! Hi hi hi ! C'est Jancis qui va mourir de honte !
-Roh là là… Ecoute, ne dis rien tout de suite, Mirrim a déjà peu de choix, on ne va pas lui contrarier celui là. Jancis aura bien eu le temps de l'accepter avant de s'apercevoir de ce qui se passe…

266

Pour finaliser son plan, Mirrim devait tomber rapidement enceinte. Elle commença déjà par se fiancer rapidement avec Paco, histoire de montrer sa bonne volonté à Jancis. Et puis, puisqu'elle ne pouvait avoir Alain, elle pouvait au moins se consoler en ayant des enfants avec Paco, qui était aux petits soins pour elle…

Quant à tomber enceinte… Vous voyez vous-même… Visiblement, ça a rapidement fonctionné. Jancis serait aux anges…

267

 

…s'il ne s'était aperçu que Paco passait la majeure partie de son temps dévêtu. Sauf pour bosser, bien sûr, mais le reste du temps…

268

…TOUT le reste du temps, il le passait nu. Chose déconcertante pour Jancis, le reste de la famille s'appliquait soigneusement à ne pas paraître choqué, façon silencieuse de soutenir Mirrim. Paco, parfaitement à l'aise, ne se rendait compte de rien, et partageait sa vie entre : être nu, apprendre de nouvelles choses et s'occuper de sa future femme qui devenait de plus en plus enceinte.
269

Et enfin, ce fut le moment. Le moment où Jancis, plus perplexe que jamais, renonça à s'opposer à cette curieuse union. Car la cinquième génération venait de voir le jour. Mirrim, aussi svelte que jamais, revint à la maison après quelques jours de maternité, et présenta la première née de cette génération : Faranth

Publicité
Commentaires
F
Elle sera sans doute bien jolie, l'héritière de la 5ème génération, Jancis devrait être content. Il est peut-être nu, le mari, mais il n'est pas affreux, et pour avoir installé (enfin) Académie, j'en ai vu des types affreux dont Maxis a le secret, sur le campus. <br /> Et mémé Karène, que devient-elle ? Toujours à attendre de se faire dévorer par la mouche ?<br /> Félicitations pour ton blog, c'est bien agréable de ne pas avoir à cliquer sur les images.
M
Euh...Phinealili a tout dit ! Les photos en grand, c'est vrai que c'est autre chose. J'avais jamais remarqué à quel point Brekke et Mirrim étaient belles. <br /> Mais ce qui me chagrine un peu c'est le départ de Menolly. Elle va me manquer. Mais c'est la vie des sims et je souhaite plein de bonheur à Faranth ! (Très joli et original comme prénom). <br /> Merci pour ce cadeau d'anniversaire indirect ;) !
P
J'ai tout dit dans le titre. La présentation sur un blog, avec les photos plus grandes, change tout. J'ai l'impression que ça rend les personnages plus proches et l'histoire plus réelle. J'ai profité à fond de cette mise à jour, au point de souffrir avec Mirrim pour son amour impossible. Paco a l'air bien mignon, mais pour ma part ça m'ennuirait d'avoir un mari se baladant tout nu. Enfin bref, c'est captivant, comme toujours, et je suis vraiment contente pour toi que tu aies réussi à lancer ce blog.
A
Eh bien ça y est, il l'a son héritier ou plutôt héritière l'affreux Jancis!<br /> C'est amusant ce caractère à double facettes de Brekke en tout cas elle est une bonne amie pour sa cousine.<br /> L'histoire avance si bien comme une histoire, qu'on en oublie qu'il s'agit d'un challenge!<br /> Anmi.
Les histoires d'Elise
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité